Les risques liés à la pose chirurgicale des implants dentaires sont exactement les mêmes que pour toute chirurgie dentaire. Il n’y a pas plus de risque que pour l’extraction d’une dent.

Des contre-indications à la pose des implants peuvent exister. Par exemple pour des raisons de l’état de santé générale ou bien du fait de quantité et/ou qualité osseuse insuffisante.
Ensuite, l’état de la bouche est important. En plus d’un brossage soigneux des dents, les caries et les autres problèmes de gencive doivent être impérativement traités auparavant.
De même, la consommation du tabac est fortement contre-indiquée. De nombreux patients saisissent cette opportunité pour arrêter de fumer
Enfin, une série de paramètres anatomiques doivent être pris en compte. Ils seront évalués à l’aide d’examens radiologiques préalables. Ainsi, si toutes les précautions ci-dessus sont prises, la pose d’implant peut s’effectuer en toute sécurité

La douleur n'est ni plus ni moins présente que dans toute intervention chirurgicale dans la bouche, et une certaine sensibilité est possible à l’issue de la séance. Pour atténuer au maximum l'inconfort, le chirurgien prescrit un antalgique qui permet habituellement de mener une vie normale dans les jours qui suivent l'opération.

Le rejet n'existe pas; ce n’est pas une greffe. Il s’agit d'un phénomène de cicatrisation osseuse. L’os pourrait ne pas prendre autour de l’implant. Il existe la possibilité de replacer un autre implant.

La durée de vie d’un implant peut être très longue. Les chirurgiens suédois ayant commencé à poser des implants dans les années soixante ont maintenant une quarantaine d’années de recul.
Dans le cas où les patients respectent une bonne hygiène dentaire et un contrôle annuel, comme il est conseillé pour toute personne, on peut espérer une durée de vie allant jusqu’à au moins 40 ans. En revanche, comme sur une dent naturelle, la couronne fixée sur l’implant peut s’abîmer au fil du temps. Si cela arrive, il y aurait juste à refaire la couronne.

Le suivi après le traitement implantaire consiste en des contrôles cliniques et radiographiques environ tous les six mois pendant les deux premières années, et une fois par an par la suite. L'entretien quotidien effectué par le patient est capital pour le devenir de l'implant.